Le parfum de femme a envouté la capitale abidjanaise. En effet, du 30 avril au 5 mai 2018 s’est tenu le Festival Emoi du Jazz by DEZ GAD qui a mis la femme à l’honneur. Nous avons eu le plaisir d’accueillir sur scène des artistes nationaux et internationaux dont Wêrê Wêrê Liking , Somi , Natascha Rogers , Yilian Canizares et Conny Schneider. Une brochette de femmes réunies pour partager des moments magiques avec le public. Retour sur cet événement.

Le Festival Emoi du Jazz 2018 nous a offert une touche ultra féminine
L’Emoi du jazz, une programmation haute en rythmes
Le Festival Emoi du Jazz 2018 a été l’occasion de nous immerger dans un univers féminins. Après une cérémonie d’ouverture riche en hommages et en émotion, nous avons pu apprécier ces femmes qui subliment le jazz en y apportant leur identité. Entre Conny Schneider qui nous a impressionné par sa prestation en étant suspendu en l’air, Natascha Rogers qui nous a fait voyager dans les caraïbes, Yilian Canizares qui nous a fait vibré au son de son violon, Somi qui par sa voie suave et délicate nous a proposé des balades très jazzy avec rythmiques africaines ou encore Wêrê Wêrê Liking qui nous a montré sa parfaite maitrise de la scène en jouant de plusieurs instruments et en enflammant la scène, cette huitième édition du Festival de l’Emoi du Jazz a été un prompt succès. Le public était présent massivement sur tous les sites et l’organisation était parfaite.
Emoi du jazz, des activités diverses et variées
L’édition 2018 du Festival Emoi du Jazz a permis la mise à jour d’un nouveau talent, le groupe Balako qui a remporté le concours zouglou jazz avec une interprétation du tube “Abidjan Farot” du groupe Espoir 2000 en utilisant 3 balafons chromatiques, 2 djembés et d’autres instruments de percussions. Nous avons aussi pu découvrir différentes créations des marques présentes lors de l’exposition vente qui se tenait sur le site du Festival à l’Institut Felix Houphouet Boigny.
Chaleur et rythmes en plein coeur de la cité
Cette année, le Festival Emoi du Jazz a été incontestablement un prompt succès. Toutes les prestations étaient remarquables mais si nous devions faire un choix, nous vous parlerions spécifiquement de deux prestations :
Wêrê Wêrê Liking, la Reine
S’il y a une prestation que j’ai littéralement appréciée, c’est celle de Wêrê Wêrê Liking qui du haut de ses 68 ans est une vraie Reine sur scène. Elle nous a impressionné par sa présence. Entourée d’un chœur de différents hommes et femmes, de danseurs et acrobates, elle nous a fait voyagé dans son univers. Entre musique traditionnelle et rythmiques modernes, Wêrê Wêrê Liking nous a invité à découvrir de nombreux instruments de musiques et a abordé de nombreuses thématiques telles que l’union, l’amour, la fraternité et la paix. Ultra présente, elle nous a rappelé qu’un artiste évolue dans l’air du temps.

Somi, la Découverte
La prestation de Somi a également été très appréciée. Cette américaine d’origine rwandaise et ougandaise avec son exceptionnelle voix qui couvre 4 octaves nous a invité à travers ses balades à nous intéresser au monde moderne en abordant des idées telles que la différence culturelle et la question de l’assimilation. Sa voix puissante associée au mélange de jazz moderne, de musiques urbaines et de musiques traditionnelles africaines issues de groupes ethniques tels que les Wolof, Bambara, et Fula a ravi l’ensemble des spectateurs qui découvraient par la même occasion des titres de son dernier album intitulé Petite Afrique.

Revivez cette huitième édition :
- 8 choses à savoir sur l’Emoi du Jazz 2018
- Natascha Rogers en prestation artistique le 1er mai 2018
- Yilian Canizares en prestation artistique le 4 mai 2018
- Somi en prestation artistique le 5 mai 2018
- Were Were Linking en prestation artistique le 4 mai 2018
- Conny Schneider en prestation artistique le 5 mai 2018
- Une exposition Vente autour de la thématique de la Femme
- Retour sur la Cérémonie d’ouverture
- Seun Kuti au Festival de l’Emoi du Jazz 2017
Ping : #EmoiDuJazz2019 : 6 choses à savoir - ORIGINΛL - Arts & Culture