Du 9 au 12 mars 2021, Abidjan a accueilli un festival dédié à la femme : Mousso, Y’a pas l’homme. Initié par l’Institut Français de Côte d’Ivoire, cette édition a été construite et pensée autour de la thématique « repenser les imaginaires ». A cet effet, elle a été introduite par un débat d’idées autour de la place des femmes dans les luttes anti-coloniales.

Mousso, Y’a pas l’homme
Retour sur la condition des femmes en Côte d’Ivoire
Un débat d’idées sur la place des femmes dans les luttes anticoloniales et indépendantistes
Le festival Mousso, Y’a pas l’homme a été une occasion de se pencher sur la condition des femmes en Côte d’Ivoire. Le point de départ étant la place des femmes dans les luttes anticoloniales et indépendantistes. C’est ainsi que le troisième débat initié par l’IFCI sur le thème Décolonisation, Indépendances, Indentités s’est tenu. Il a réuni Anna Bailly Traoré, Sylvia Serbin via Zoom, Désirée Dénéo en qualité de panélistes. Orphélie Thalmas de Culturiche a assuré la modération. Un échange qui a permis de s’interroger sur le rôle des femmes dans ces luttes mais aussi de comprendre pourquoi ce dernier a été passé sous silence. Pour revivre le débat, cliquez ICI.
Un village associatif
Ce village a été mis en place pour susciter le dialogue. Des ONG et associations engagées pour la cause de la femme étaient présentes. Elles ont donc animés des échanges autour de la condition des femmes en Côte d’Ivoire. Par ailleurs, il a été fait l’état des actions qu’elles ont déjà menées en faveur des femmes. On citera des causeries comme « quels modèles pour nos enfants ? », « Education à la sexualité et pornographie » ou encore le Talk Atelier de Elle.CI.
Un programme culturel
L’artiste Valérie Oka a présenté durant ce festival un extrait de son projet « Elles ». Ce projet est dédié aux grandes figures féminines africaines. Il a été question de découvrir des portraits de femmes inspirantes qui ont marqué leur temps. Une exposition contemporaine qui a également permis la présentation des travaux de l’artiste Déborah Sfez. Par ailleurs, des projections de film ont eu lieu. On citera l’avant-première de EKoua de Afrikatoon ou encore la projection de Vénus Noire de Abdelatif Kechiche. Enfin, Chabela, et Lyle Nak ont animé durant la durée du festival une formation pour les jeunes femmes au DJ-ing et Beat Making. Par la suite, une soirée Apéro Culturel a été animé en présence de ces dernières accompagnée de Nash comme invitée.
Un programme 100% féminin qui a permis de s’interroger sur la place des femmes dans nos sociétés contemporaines.