“Fela, une voix pour l’Afrique”, est “un somptueux portrait-fleuve de l’inventeur de l’afrobeat” réalisé par le réalisateur américain oscarisé Alex Gibney (“Un taxi pour l’enfer”). Ce documentaire diffusé à la télévision le 5 septembre, sur la chaîne franco-allemande Arte est à disposition en intégralité sur le site Internet de la chaîne jusqu’au 19 septembre.

Fela, une voix pour l’Afrique
Jusqu’au 19 septembre, le site de la chaîne franco-allemande Arte diffuse “Fela, une voix pour l’Afrique”, un documentaire consacré à Fela Kuti, la légende de la musique nigériane dont la musique très politisée et emprunte de liberté dénonçait notamment la corruption dans son pays le Nigéria.
Nous découvrons Fela Kuti, celui qui est le plus célèbre des musiciens du Nigéria. Cette voix de la contestation, ce symbole de l’underground, l’inventeur de l’afrobeat (fusion de funk, jazz et rythmes traditionnels nigérians), cette voix pour l’Afrique…
Nous découvrons le destin d’un homme qui consacra sa vie à la Musique et à la Politique à travers un riche fonds d’archives en partie inédites et des témoignages poignants recueillis auprès de ses proches, enfants et de personnes qui l’on rencontré.
Ce documentaire vous permettra de réaliser l’étendu et le poids de l’héritage musical légué par Fela Kuti qui disait : “Musique is a weapon. Musique is the weapon of the future” soit “La Musique est une arme. La Musique est l’arme du futur”
Pour voir le documentaire, rendz-vous sur le site de Arte avant le 19 septembre 2016.

Qui est Fela Kuti ?
Né le 15 octobre 1938 à Abeokuta, au Nigeria, Fela Anikulapo Kuti baigne dans la lutte politique dès l’enfance, au contact de ses parents, militants anticolonialistes. Chanteur et saxophoniste talentueux, il invente, avec son groupe Africa 70, un courant musical qui fédère le continent africain et s’exporte dans le monde entier : l’ afrobeat, étourdissante fusion de funk, jazz et rythmes traditionnels nigérians. Dans les années 1980, l’artiste, adulé par Stevie Wonder ou James Brown, enchaîne les tournées à guichets fermés et mène une vie frénétique de rock star. Mais ses chansons sonnent aussi la rébellion et servent de réceptacle à un activisme contre la corruption des élites, l’autocratie militaire et la voracité des multinationales pétrolières. Fondateur de l’organisation République de Kalakuta, il est victime de la répression et jeté en prison à plusieurs reprises avant d’être emporté par le sida le 2 août 1997.
sources : Arte
Je ne me lasse pas de sa musique . rien qu’à l’entendre je plane…
My favorite sing from him… Water no get ennemy… I’m just like water
C’est clair c’est une superbe chanson ! J’espère que vous avez pu voir le documentaire sur la chaîne Arte.
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