Pour ses 30 ans de carrière artistique, l’artiste plasticienne et directrice des Beaux-arts d’Abidjan, Mathilde Moreau nous a invité à une exposition intitulée ‘Fulgurence’ qui sera accessible au public jusqu’au 14 décembre 2017 à la Galerie Houkami Guyzagn.

Retour sur le vernissage de ‘Fulgurence’ de Mathilde Moreau
Cette exposition placée sous le parrainage de SEM Amadou Gon Coulibaly, Premier Ministre de la République de Côte d’Ivoire s’est tenue en présence de Maurice Bandama, Ministre de la Culture et de la Francophonie. Comptaient parmi les personnalités Siriki Ky, Yacouba Kouyaté, Youssouf Bath, Aboudia, Yeanzi, Jean-Baptiste Djéka pour ne citer qu’eux.
La cérémonie a débuté avec une présentation du parcours artistique de Mathilde Moreau, un parcours qualifiant, qualifié et surtout très riche. Une ouverture sur les cultures du monde et notamment sur la Chine dont elle détient un Certificat en langue et calligraphie chinoise.
C’est Mimi Errols, Commissaire de l’exposition qui, ému, nous présenta les éléments clés qui font de Mathilde Moreau un monument à part entière de l’univers artistique, culturel et plastique ivoirien. Cette femme est aujourd’hui une figure emblématique des arts en Côte d’Ivoire et son engagement pour la chose artistique n’est plus à prouver.
Ky Siriki nous rappela par la suite que Mathilde Moreau a mené de nombreux combats pour l’art africain. Au delà d’être une artiste plasticienne, elle est une activiste de la promotion des arts africain. Elle a, selon lui, toujours mis, sa sensibilité de femme battante et travailleuse au service de la recherche en vue de faire évoluer les choses.
Enfin, le Ministre de la Culture et de la Francophonie nous a invité à prendre conscience de l’impact de Mathilde Moreau dans “l’écriture d’un art contemporain ivoirien qui trouverait sa singularité dans les beaux-arts de ce monde.” Après un rappel sur le Vohou Vohou et ses précurseurs, il a été lieu de nous rappeler que dans cette expression artistique “le vrai n’est pas forcément vrai. Et le faux n’est pas forcément faux! Le vrai et le faux font un couple!” Et de ce couple est né cet art à la fois figuratif et à la fois abstrait.

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Par la suite, le ministre nous a invité à célébrer Mathilde Moreau comme étant une sœur, une grande dame, une artiste pleinement accomplie. Il l’a remercié pour la force qu’elle exprime à travers son œuvre et a remercié par la même occasion l’ensemble des artistes peintres qui ont fait le déplacement pour magnifier celle que l’on pourrait appeler la première artiste plasticienne ivoirienne : Mathilde Moreau.
L’exposition est accessible jusqu’au 14 décembre 2017 à la Galerie Houkami Guyzagn.
Vous faites tout simplement la fierté de la femme africaine dans le domaine artistique, encore nos félicitations pour vos trente (30) ans de carrière.
Je vous remercie de votre compliment que je transmettrais à Mme Moreau.
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