Du 9 juin au 16 juillet 2016, la Rotonde des Arts a accueilli l’Exposition Modernisme Africain. L’architecture de l’indépendance. Cette exposition, à l’initiative de l’Ambassade de Suisse, du Goethe Institut et de la Rotonde des Arts, a été dédiée à la mémoire de Mme Henrike Grohs décédée le 13 mars 2016 à Grand Bassam. Retour sur cette activité.

Modernisme Africain. L’architecture de l’indépendance
Cette exposition orientée autour de la photographie d’architecture a été l’occasion de redécouvrir diverses capitales africaines. Du Sénégal au Kenya, de la Côte d’Ivoire au Rwanda, du Ghana à la Zambie, un voyage architectural.
Chaque bâtiment sélectionné, pour ses caractéristiques particulières tant sur la structure du bâtiment que sur le choix des matériaux et des matières, a été décortiqué. Des lieux oubliés par notre regard, car confondus dans le brouhaha de la modernité, ont été mis à jour.
Au niveau de la Côte d’Ivoire, nous avons pu comprendre les choix architecturaux qui composent le Plateau, le Centre des Affaires de la ville d’Abidjan avec les cas précis de: la Cité Administrative d’Abidjan, de l’Hôtel de Ville d’Abidjan, de la Société Générale d’Abidjan, de Alpha 2000 qui accueille le siège de la Société Ivoirienne des Banques à Abidjan, La Pyramide du Plateau, de l’Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle d’Abidjan, de Postel 2001 et de l’immeuble de la Caistab. Au niveau de la commune de Cocody, nous avons découvert le Centre Hospitalier Universitaire de Cocody et l’Hotel Ivoire.
Enfin, direction Yamoussokro pour apprécier ses monuments historiques. Il s’agit de l’Hôtel Président, de l’Ecole Nationale Supérieure de Yamoussoukro et du Lycée Scientifique de Yamoussoukro.

Ce que l’on peut constater, c’est que de nombreux occidentaux ont participé à la réalisation de ces édifices qui ont tantôt été de vrais succès d’un point de vue architectural et parfois de réels échecs.
J’ai personnellement apprécié cette exposition qui a repositionné l’architecture au centre de l’art.