Braquage à l’Africaine – un coup de jeune dans le cinéma ivoirien

Le Dimanche 3 mai 2015, j’ai été regarder au Cinéma La Fontaine II Plateaux Sococé le film « Braquage à l’Africaine». IL a été réalisé par par Owell Brown et raconte comment la vie d’un homme peut basculer dans l’enfer en un clin d’œil…

Ce film de genre urbain contemporain regroupe de nombreuses personnalités, acteurs, artistes et comédiens ivoiriens. On peut citer Assirifix Armand, Georges Tai Benson, Gohou Michel, Isabelle Béké, Emma Lohoues, Mike Danon et Michel Bohiri.

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Synopsis

Pour rembourser une dette d’argent contractée auprès d’un dangereux usurier, Hervé, alias Vetcho, propriétaire de bar accepte le deal que lui propose ce dernier. Il s’agit d’un braquage à l’africaine. Cela consiste à s’introduire dans une maison, braquer tout le monde et repartir avec le maximum de butin.

Avec ce coup, l’homme espère non seulement rembourser sa dette mais aussi se retrouver avec un petit pactole. Pour réaliser son casse, il recrute des complices aussi teigneux les uns que les autres. Ce qui pouvait paraître au départ simple comme deal, va pourtant se révéler être une avalanche de soucis pour nos apprentis braqueurs.

En effet, bien avant qu’ils n’arrivent sur les lieux, il se trouve qu’une autre équipe est déjà passée par là. Nos amis se retrouvent alors bloqués dans la maison sous la menace d’une police prête à intervenir…

Liens vers la bande annonce :  ICI

On se joue les critiques…

Je ne prétends pas être une critique du 7ème art mais le film Braquage à l’Africaine est une réalisation que je recommande. Si vous voulez rire pendant une bonne petite heure et demi, c’est le film qu’il vous faut. Ce film met en exergue l’humour à l’ivoirienne avec une touche de nouveauté. Les acteurs sont dans leur rôle et la qualité des images est au rendez-vous. Isabelle Béké nous montre un autre visage tandis que Emma Lohoues confirme ses talents de comédienne. Mike Danon nous fait rire aux éclats avec tous ses tatouages et ses « Mother Fuck ! » en guise d’« I Love You ». Le très célèbre Gohou Michel nous rappelle par sa maladresse qu’il est un personnage incontestable du cinéma ivoirien…

J’ai vraiment aimé ce film car j’ai vu à travers lui, un souffle nouveau sur le cinéma ivoirien. Tant en terme de qualité d’images, de cadrage, de visuel que de textes. Au delà d’être un moment de divertissements, cela fait plaisir de voir qu’avec peu de moyens nous pouvons faire de belles choses. Le Cinéma ivoirien a de l’avenir et mérite d’être soutenu. C’est pourquoi je vous invite à vous rendre aux cinémas La Fontaine ou Le Majestic à compter du 30 juin jusqu’au 30 août pour visionner ce film et contribuer également à votre niveau à la promotion du Cinéma ivoirien.

Mon artiste coup de cœur…

Mon cœur balançait entre Assirifix Armand alias Vetcho, le personnage principal et Georges Tai Benson alias Bedel le dangereux usurier.

Vetcho, personnage charismatique qui nous fend le cœur par sa gentillesse et son souci de bien faire. Bedel, quand à lui, est un homme sans scrupule aux airs d’Elvis Presley. Il porte des grandes chemises en col V avec sa chevelure épaisse. Il a un côté tant amicale que mesquin. Ils sont les deux acteurs qui m’ont le plus marqué dans le film, non pas par leur présence mais pour leur jeu.

Le choix était difficile mais mon coup de cœur est allé pour le Grand Georges Tai Benson. En effet, j’ai trouvé appréciable que ce grand Monsieur de la télévision ivoirienne fasse un retour spectaculaire sur nos écrans. En effet, il était autrefois journaliste et animateur de télévision à la RTI et créateur d’émissions à succès dont Variétoscope.

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sources : compte Facebook officiel Braquage à l’Africaine

Owell Brown, le réalisateur

J’ai découvert le réalisateur ivoirien Owell Brown après avoir regardé le film « Braquage à l’Africaine ». Je ne savais pas beaucoup de choses sur lui. En faisant quelques recherches, j’ai pu découvrir qu’il a à son actif plusieurs courts et longs métrages auxquels il a apporté sa participation soit comme réalisateur et/ou producteur et/ou scénariste. En effet, nous pouvons cités Confidences sourdes (1999), No way ! (2004), Paris, la métisse (2005), L’Anniversaire (2005) et Le Mec Idéal (2010). Cette dernière production a emporté le talon de bronze 2011, au Festival de cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco).

Nous pouvons donc faire une mention spéciale à M. Owell Brown qui s’évertue à transmettre sa passion pour le Cinéma à la jeunesse ivoirienne. Il offre la possibilité de renouer avec la saveur de se rendre au Cinéma pour apprécier un film et partager avec ses amis un moment magique. Nous manquons de salles en Côte d’ivoire mais je crois qu’avec ces ambassadeurs, nous pouvons espérer une renaissance…

sources : compte Facebook officiel Braquage à l'Africaine
sources : compte Facebook officiel Braquage à l’Africaine

Je vous souhaite une bonne découverte !

 

2 réflexions sur “Braquage à l’Africaine – un coup de jeune dans le cinéma ivoirien”

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