Orphélie Thalmas

La personnalité interrogée ce mois est Orphélie Thalmas, animatrice du blog http://www.ryhmafriq.com. Faisant partie de la jeunesse très connectée, j’ai pris contact avec elle sur les réseaux sociaux et de fil en aiguille nous nous sommes rencontrées dans le monde réel. Le courant est bien passé, et ceci explique cela. J’ai souhaité vous présenter Orphélie Thalmas car elle est jeune et surtout très impliquée dans la chose culturelle.

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1. Orphélie Thalmas, que faites-vous dans la vie, quel est votre parcours et vos activités actuelles? 

Donc je suis Orphélie Thalmas et pour faire simple, j’ai étudié le Droit international et j’ai été initié de façon professionnelle à la création de contenu web avec Madox CI. J’ai également fait un stage à mi-temps avec le magazine people TIPS qui a précisé mon intérêt pour la communication et le journalisme. A côté de cela j’ai fait un stage à la Direction de la Francophonie où j’ai surtout exploité ma formation de juriste pour la préparation des accords bilatéraux sur le plan culturel entre la Côte d’Ivoire et d’autres pays. Forte de ces diverses expériences, je travaille actuellement comme Digital Manager chez un Média audiovisuel de la place.

Concernant le blog www.rythmafriq.com, je l’ai crée en juin 2012 et il m’a permis de recevoir le Prix de meilleure bloggeuse en juillet 2014. Ce prix a été un élément motivateur et a contribué à la visibilité du blog.

J’ai aussi reçu le Prix pour le meilleur article « Génération entrepreneur » en novembre 2015.

En 2015 j’intègre le réseau des journalistes culturels de l’Afrique subsaharienne à l’occasion d’un atelier organisé à Yaoundé avec le CAMAC (Cameroun Art Critics). Pour le quel j’ai aussi publié un article sur le site du GOETHE CAMEROUN.

Pour plus de détails sur son parcours, je vous invite à consulter sa page « Qui est qui » sur Abidjan.net

 

2. A l’origine, d’où vient votre passion pour les arts et la culture? Et comment cela vous a conduit à mener des actions de promotion de l’art et de la culture? 

Naturellement. Je ne sais pas comment l’expliquer. J’ai une attirance pour la chose artistique. Par exemple, une fois quand j’étais de sortie au marché avec des amies, j’ai entendu une musique qui m’a plu. Je me suis donc laissée guider par la musique et je me suis retrouvée devant le lieu d’émission. Et j’appréciais l’instant… Bon…mes copines m’ont cherché après dans le marché… (rires).

C’est donc quelques choses de purement naturel. Et j’ai une préférence pour les arts visuels, les arts scéniques et la littérature.

Ce qui m’a emmené à mettre en place des actions de promotion de l’art et de la culture… C’est le constat d’une timidité dans la communication de ce domaine alors qu’il est très riche. Au lieu de me plaindre de ce fait, j’ai décidé de jouer ma petite part en contribuant sur le web.

 

 

3. Parlez nous de vos activités culturelles, le Blog rythmafriq.com et l’atelier “Kotokoli, coulisses culturelles” 

Le blog www.rythmafriq.com a pour objectif de promouvoir l’art et la culture africaine et de créer du contenu culturel. Il a été rénové en 2014 juste après l’obtention de mon prix. Cela est bien tombé. Je travaillais sur la refonte de mon blog pour le faire évoluer plutôt vers le format de webzine avec pour objectif de prendre des contributeurs. Aujourd’hui, j’ai des contributeurs que vous pouvez lire sur le blog. Ce que je peux rajouter c’est que le Prix de meilleurs bloggeuses m’a donc donné une réelle visibilité pour présenter ma nouvelle plateforme.

A terme, mon souhait est d’arriver au magazine papier car je souhaite que le papier revienne à la mode. Comme dirait une personne de mon entourage, «autant tu suis les tendances, autant tu éduques, sans prétention aucune, le goût» de ton interlocuteur. Je pense que nous devons permettre aux personnes de décider sur la base de ce qu’on leur offre.

L’atelier « Kotokoli, coulisses culturelles », est une initiative qui est née de la nécessité de créer un contenu web riche pour la promotion de culture en Côte d’Ivoire et plus largement en Afrique. Cet atelier est le premier du genre organisé en Côte d’Ivoire et il n’aurait pas vu le jour sans le soutien du Goethe Institut de Côte d’Ivoire. Il se tiendra le 3 et 4 mars au Goethe Institut de Côte d’Ivoire, en prélude du Marché des Arts et du Spectacle d’Abidjan (MASA) qui aura lieu du 5 au 12 mars 2016 à Abidjan.

Plus de détails sur l’atelier « Kotokoli, coulisses culturelles » : cliquez ici

 

4. En Côte d’Ivoire, et plus largement en Afrique, l’art n’est pas réellement valorisé notamment par les Gouvernements. Votre avis sur le sujet nous intéresse.  

Les gouvernements ne font pas assez. Il y a de nombreux concepts qui sont lancés mais les résultats escomptés ne sont pas obtenus. C’est comme s’il n’y a pas de suivi, de remise en question ou d’analyse des points à améliorer. Je remarque cependant que de nombreuses personnes qui prennent des initiatives concrètes ne sont pas vraiment accompagnées. Elles ont parfois un simple accompagnement institutionnel. Je pense que cela pourrait aller plus loin. Par exemple, un support matériel pour la mise à disposition gratuite d’une salle par exemple. Aussi, il serait judicieux d’accorder une place plus importante de l’art dans l’éducation des élèves. Ils sont l’avenir. Il ne faut pas juste leur donner des cours d’arts plastiques comme nous les avons connus. Il faut approfondir leur connaissance et leur donner la possibilité d’avoir le choix d’aller plus loin.

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