[100% Afrique] Expo Afriques Capitales : More Sweetly Play the Dance de William Kentridge

L’exposition Afriques Capitales se distingue par le nombre d’installation et de performances. Elle nous fait réaliser que ces médiums sont très exploités par cette génération d’artistes contemporains jeunes, libérés et décomplexés en vue de nous interpeller sur différents maux, fléaux et problématiques qui touchent le continent africain et par répercussion le monde puisque nous sommes tous liés par la mondialisation. Découvrez l’installation More Sweetly Play the Dance de William Kentridge.

Exposition – Afriques Capitales Parc de La Vilette

More Sweetly Play the Dance

Cette installation est la procession d’une danse macabre présentée sur huit (8) écrans. On imagine des réfugiés fuyant une guerre ou un dictateur errer dans la nature pour se frayer un chemin.

On y voit des hommes, des femmes et même des enfants défilés pendant quinze (15) minutes avec une musique qui s’accommoderait à une fanfare.

On y voit un rappel de l’héritage de la colonisation et de l’apartheid avec une symbolique forte notamment dans les tenues et les représentations des personnages.

On y voit une représentation cinématographique qui nous rappelle les premières heures du cinéma, de l’animation et des effets spéciaux.

J’ai vraiment beaucoup aimé cette installation. Elle était posé et elle avait en quelque sorte un caractère historique fort puisque l’on avait l’impression que les personnages étaient proche de nous et qu’ils finiraient par sortir de l’écran pour nous rejoindre.

Exposition – Afriques Capitales Parc de La Vilette

William Kentridge

William Kentridge (sud-africain, b.1955) est cinéaste, dessinateur et sculpteur, et le fils de Sydney Kentridge, l’un des principaux avocats anti-apartheid en Afrique du Sud. Après avoir étudié la politique et l’histoire africaine à l’Université de Witwatersrand à Johannesburg de 1973 à 1976, Kentridge a étudié les beaux-arts à Johannesburg Art Foundation (1976-1978) et l’École Jacques Lecoq à Paris. Son intérêt pour le théâtre – en particulier dans l’action et le design – a influencé son style artistique et a inspiré le désir de relier le film et le dessin. Les dessins de Kentridge, généralement rendus à l’aide de pastels et de charbon de bois, ont souvent été créés comme des études pour des films d’animation.

Son travail a été inspiré par des satires artistiques, dont Honoré Daumier (français 1808-1879), Francisco de Goya (espagnol 1746-1828) et William Hogarth (britannique, 1697-1764). Dans les années 1990, Kentridge avait atteint une réputation internationale. Ses œuvres ont été exposées dans des expositions individuelles dans de nombreux musées, dont le Musée d’Art Moderne de New York, le Musée Albertina de Vienne, le Musée d’Art Moderne de San Francisco et le Musée d’Art de Philadelphie. Depuis les années 1980, Kentridge a reçu plusieurs prix, tels que le Prix Kaiserring, le Carnegie Prize, le Standard Bank Young Artist Award et le Red Ribbon Award for Short Fiction. Il vit actuellement et travaille à Johannesburg, en Afrique du Sud.

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